Ankh L'Immortel
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Ankh L'Immortel

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 [ Celtiques ] Les druides

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Erzy

Erzy


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MessageSujet: [ Celtiques ] Les druides   [ Celtiques ] Les druides EmptyMar 1 Mai 2007 - 7:45

LES POUVOIRS DES DRUIDES


Ce pouvoir s'exerçait à tous les âges de la vie, et de toutes les manières. Il existait, dès la naissance, un "baptême druidique" qui s limitait, la plupart du temps, à quelques signes imposés sur le nouveau-né. Aristote prétend que les Celtes plongeaient leurs enfants, dès la naissance, dans une rivière : cette opinion est aujourd'hui très contestée. Les druides donnaient des noms, aussi bien aux hommes qu'aux lieux.

Malgré toutes les tentatives d'effacer des mémoires le souvenir des prêtres celtes, le druidisme a survécu. Surtout en Irlande, où, en convertissant au christianisme les filid de l'île, saint Patrick et ses disciples ont sauvé ce qui restait du vieux fonds mythologique celte.
L'Irlande est ainsi devenue le véritable conservatoire de l'antique savoir religieux et magique celte. Encore faut-il savoir ce qu'il faut entendre par "druide", Les auteurs anciens ont joyeusement confondu bardes, ovates, druides et autres mages celtes. Pendant longtemps, on a même commis une grossière erreur sur l'étymologie du mot "druide". A cause d'un texte de Pline l'Ancien, on a ainsi rattaché ce mot au grec drus "le chêne". En fait, "druide" provient de dru-wed-es "les très savants", qui contient la même racine que le verbe latin videre et qui souligne à la fois le caractère spécifiquement celtique du mot "druide" et son rattachement aux langues indo-européennes.

Après le mot, la fonction. Elle ne se définit pas plus facilement. Le druide est "le prêtre" investi de l'autorité spirituelle, détenteur de la science sacrée, ministre de la religion et gardien de la tradition

A ce titre, il est l'intermédiaire entre les dieux et les hommes. Les druides formaient ainsi la classe sacerdotale d'une société ordonnée, comme toutes les sociétés indo-européennes, en trois grandes fonctions : aux brahmanes de l'Inde aryenne correspondent ainsi les druides celtes et les flamines romains. Là où ils existaient car leur présence n'est pas attestée dans tout le monde celtique.

Les druides avaient une autorité incontestée et servaient de trait d'union entre les différentes ethnies celtes, unies par une même culture, mais toujours en querelle l'une avec l'autre. Ils étaient organisés selon un ordre hiérarchique et, notamment en Gaule,
obéissaient à un druide suprême. Cette hiérarchie était cependant très souple, puisque chacun pouvait, une fois en possession d'une
connaissance suffisante du culte, accéder aux degrés supérieurs.


Le recrutement n'était donc pas héréditaire et n'importe quel Celte pouvait accéder à l'état de druide, à condition, bien entendu, de passer par les "écoles" spécialement destinées au clergé. S'ils avaient parfois recours à un alphabet composé de bâtonnets droits, obliques ou horizontaux "l'écriture ogamique" pour graver sur le bois ou sur la pierre des formules incantatoires, les druides assuraient tout leur enseignement par l'oral. A l'époque de César, il fallait environ une vingtaine d'années pour assimiler tout le savoir nécessaire à la sagesse...

Histoire, philosophie, astronomie, médecine ou mathématiques constituaient l'essentiel de cet enseignement, dispensé dans des endroits retirés, souvent au cœur des forêts. Il se dégageait de ce goût du secret une réputation de mystère qui accroissait l'efficacité
de la "magie" druidique. Parfois, certains disciples recevaient un
enseignement de qualité supérieure, une sorte d'initiation, dans des
îles comme l'île de Sein, l'île Dumet en face de l'estuaire de la Loire
ou Anglesey.

Au moment de la fondation des villes, leur rôle était décisif. ils déterminaient le site en consultant leurs oracles et ils lui donnaient un nom. Enfin, les druides pouvaient frapper d'interdit un individu et
l'obliger à vivre dans le respect constant de choses à faire absolument ou à ne pas faire absolument. Cathbad, le druide irlandais, frappe ainsi le héros Cuchulain et le soumet à de nombreux Interdits : "Se nommer à un seul guerrier, enlever son pied du chemin avant un combat contre un homme seul, venir à l'assemblée avec un seul guerrier, dormir parmi des femmes sans hommes à côté d'elles... " Comme tous les interdits s'avéraient difficiles à respecter, ils constituaient autant de moyens dont les druides se servaient pour obliger les membres de la classe militaire à se plier à des règles de vie conformes à leurs fonctions.

Sur les quatre éléments eau, terre, air et feu, les druides exerçaient un pouvoir incontesté. Ils pouvaient, en jetant des sorts sur l'eau, assécher des lacs ou faire jaillir une source des rochers. Ils pouvaient, s'ils le voulaient, faire gémir et se lamenter les vagues sur la grève. Ils connaissaient aussi des fontaines aux vertus curatives : en Irlande, certaines d'entre elles guérissaient de la stérilité. Beaucoup de ces fontaines "miraculeuses" seront reprises en main par les chrétiens, qui les dédieront à leurs saints. Mais les druides pouvaient également rendre l'eau maléfique, la rendre si pure qu'elle foudroyait ceux qui l'approchaient en bravant l'interdit. Les druides s'affirmaient également maîtres du feu. Selon les auteurs classiques, ils apaisaient le dieu Taranis par un bûcher où ils jetaient des victimes humaines, souvent enfermées dans des paniers d'osier, de paille ou de bois. Il est probable que ces sacrifices, qui
ont impressionné les Anciens, étaient tout à fait exceptionnels :

Les Romains en ont pourtant tiré prétexte pour extirper le druidisme de leurs provinces impériales. D'autres feux druidiques, moins sanglants, étaient allumés pour les grandes fêtes du calendrier celtique. Maîtres de l'eau et du feu, les druides pouvaient donc appeler à la rescousse les tempêtes et les vents. Ils avaient enfin le pouvoir de provoquer des tremblements de terre, de faire s'effondrer les collines sur une armée et de déclencher mille autres catastrophes qui terrorisaient les Celtes. Ils n'étaient pas non plus démunis de facultés magiques : dans certaines occasions, ils pouvaient faire pousser devant un ennemi assuré de vaincre une haie infranchissable :ces haies magiques ont beaucoup inspiré les chroniqueurs irlandais, qui rapportent avec délectation leur efficacité et leur fréquence.

Il leur arrivait enfin de conduire certains de leurs malades auprès de "sources de santé", dont ils étaient les gardiens et dans lesquelles il faut voir les ancêtres des sources thermales actuelles, conservées jusqu'à nous par les monuments romains. Avec de tels pouvoirs, l'influence des druides sur les sociétés celtiques ne pouvait être que déterminante. Pourtant, cette influence fondamentale tenait également à leur enseignement métaphysique, que les Anciens et les Romains ont eu beaucoup de mal à comprendre. En fait, il apparaît
aujourd'hui que les Romains ont sérieusement déformé le "message"
druidique.


La métempsycose doctrine de la réincarnation, qu'ils présentent comme un élément fondamental, n'était en réalité qu'une croyance accessoire, voire rarissime.Les druides ont disparu définitivement au IVe siècle de notre ère, notamment sous les coups de boutoir de l'intolérance chrétienne. Mais pouvait-il en être autrement ? Comment l'Eglise aurait-elle pu partager la domination des
esprits avec la classe sacerdotale des anciens Celtes ? Presque
exclusivement oral, l'enseignement des druides a connu un sort
pitoyable : il s'est perdu en même temps que ceux qui le transmettaient ou il a été détourné de ses significations originelles. Quand il n'est pas devenu simple superstition. Les druides avaient fini de mourir :
ils emportaient avec eux un peu de notre mémoire collective.

Quelques druides, se crevaient volontairement les yeux pour renforcer leurs pouvoirs de clairvoyance et de divination.
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