[G] Le Glyphe sacré...

Je sens le vent soulever mes cheveux, les balayer devant mon visage...
La nuit est si belle, ce soir...
Le vent si frais...
Et, depuis ce toit, la ville a l'air si paisible...
Toutes ces lumières...
Je devrais ecrire un mot, expliquer, m'excuser... Mais je n'ai pas de papier... Et pas vraiment envie de parler, d'ecrire...
Que dire ? A quoi bon...?
Ma main caresse mon bras, sous mon epaule... C'est comme si je pouvais le sentir... Ce tatouage sur ma peau... C'est comme si je le touchais, lui... Son bras... Sa main... Son torse...
Cette sensation me reconforte, un peu...
Plus qu'un pas...
Le vide devant moi...
Ils disent que c'est dur... C'est faux...
C'est si facile...

Alors... Je prie mon envol... Je sentais à nouveau le vent fouetter mon visage offert à ses caresses... Tout doucement, tout doucement... puis plus fort... mes yeux versèrent quelques larmes... puis mes paupières se fermèrent... Oh oui... C'était si facile...

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A cet instant, une étrange roche se mit à briller... Elle effraya la population marine qui se trouvait à proximité... La chaleur qu'elle diffusait était ni froide, ni chaude... complètement neutre et diffuse.... Mais une volonté propre en émanait, comme si cette roche était douée d'intellect...

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Je ne sentais plus rien... Puis mon bras fut pris d'une violente douleur... Pourquoi m'attarder sur une douleur alors que...
Mes yeux s'ouvrirent... J'étais complètement immobile, dans ce ciel sombre, pas une lueur... pas un bruit, comme si le temps s'était arreté... Pourquoi?? qu'est-ce qui se passait?? N'étais-je plus ?

Non... Impossible, la douleur qui parcourait mon bras était bien réelle... Ce tatouage... Ces symboles... Ahhh.... Quelle horreur... ils s'enfonçaient dans ma chair, creusant de profonds sillons sanglants... et formaient des spirales... des cercles ressemblant à... Ouroboros... Je m'évanouis....

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Une lumiére rouge traversa mes paumieres, et celles ci s'ouvrirent. Le sol était glacé..de la pierre noire et froide comme la mort...et mon bras, enflammant mon cerveaux par le brasier de sa douleur....RRhhhhhhhaaaaaa. Je n'osais meme pas tourner la tête pour le regarder, je le voyais déja dans mon imagination, misérable lambeaux de chair martyrisé et sanglant, un morceaux d'os apparaissant à l'air libre, d'un ivoire rosé par le sang au milieu de la viande rougeatre.
J'hurlais.
Seul le vent me répondit, un gémissement sourd.
Ou étais je? Je ne voyais plus le ciel au dessus de ma tête, juste de la roche grise; Ou étais je? Que m'étais-t-il arrivé?
Mon bras...mon bras..que s'était il passé? J'avais si mal!!!!
Je réussit a me mettre debout en m'appuyant sur mon bras valide, évitant toujours de porter mon regard sur l'autre, pendant flasque et inutile contre mon flanc.
Mes jambes semblaient faites de gelées, mais au milieu de ma souffrance et de mon désarroi, une étincelle de réconfort..
Mes ailes, mes douces ailes grises étaient intactes. Quoi qu'il arrive, je pourrais toujours voler, retrouver le ciel ...
Cette pensée devint un feu de joie réchauffant mn ame transie, et je jettais un coup d'oeil autour de moi. C'étais une caverne ou une grotte, sombre et immense. Je ne voyais nulle ouverture vers l'air libre, mais de multiples passages, tous aussi sombres les uns que les autres.
Je frissonnait.