Ankh L'Immortel
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Ankh L'Immortel

Fictions et fanfictions...
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 [R] Frisson dans la nuit

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Sophia Mc Gor

Sophia Mc Gor


Nombre de messages : 20
Date d'inscription : 25/03/2005

[R] Frisson dans la nuit Empty
MessageSujet: [R] Frisson dans la nuit   [R] Frisson dans la nuit EmptyDim 3 Juil 2005 - 10:34

La maison est grande. Une jeune femme y entre. Elle a de long cheveux blond. Elle doit avoir la vingtaine. Elle sourit. Elle porte une chemise blanche et une jupe bleue. Elle ôte ses talons aiguilles qui torturent ses pieds.
"Nous y voilà. Je suis de retour maison de mon enfance. Papa n'est plus de ce monde et j'ai tellement souffert de son absence que je ne voulais plus te voir. Mais les années ont passé et le temps a pansé mes blessures. Je suis revenue comme un pélerin."
Elle s'arrête de sourire et se met à pleurer. Il y a trop de souvenir ici. Elle revoit sa silhouette de petite fille entourant le cou de son père de ses petits bras l'embrassant généreusement malgré les poils de la barbe qui pique. La silhouette disparait. Vision du passé.
Sa chambre est spacieuse. Sa mère lui avait dit qu'il y avait eu des changements. Elle se rappèle lui avoir dit "tant mieux, je préfère ne pas tout me rappeler". Mais à présent elle remarquait qu'elle préférait de loin sa petite chambre d'enfant au papier peint rose, aux meubles en bois peint en blanc et doré. Son père l'appelait sa princesse et il avait fait de sa chambre son palais. Elle revint dans le présent en ouvrant une fenêtre. L'air frais s'engouffra balayant ses souvenirs. Elle sourit. Le parc géant lui tendait ses bras.
Elle descendit l'escalier à une vitesse folle se souvenant qu'elle faisait ça aussi enfant. Sa mère la grondait alors "Tu vas tomber un jour." Mais elle n'était jamais tombé. Elle était bien trop agile pour cela. Son père lui avait dit qu'elle pourrait être sonanbule mais le destin l'avait séparé de lui et de ses rêves d'enfant. Le parc était généreux, il n'avait pas changé. Ses chênes puissants avaient résister aux tempêtes et l'herbe était toujours mouillées de la pluie qui l'avait acceuillit. Elle retrouva le chemin du temple de Venus. Malheureusement les ruines étaient entouré de ruban de sécurité. Sa mère voulait l'abattre.
"Non! Tu ne peux pas faire ça maman!
-Et pourquoi? Ton père est mort! La vie continue. Je n'ai pas envie qu'on vienne me dire que quelqu'un a été blessé parce que j'ai refuser d'ouvrir les yeux.
-Comment peux-tu dire ça? C'est affreux! Il ne me reste que ça de lui! Ca et la maison.
-Chérie, je sais bien que tu adorais ces vieilles ruines mais...
-Ce ne sont pas des ruines, mais le temple de Venus."
Elle ouvrit les yeux. Oui c'était le temple de Vénus. Elle emjamba le ruban et parcourut les ruines. C'était magnifique de se retrouver là à nouveau. Elle aimait tellement ces lieux. Elle s'allongea au centre des ruines. Elle avait envie que ce moment dure éternellement.
Elle se rendit compte qu'elle s'était endormit. Le décalage horraire la touchait plus qu'elle ne l'aurait voulu. Déjà enfant elle s'endormait très vite. Elle se leva, ses membres raidit par son sommeil sur le sol dur. Elle était couverte de feuilles dans le dos. Elle s'essuya tout en prenant le chemin de la maison. Il allait bientôt faire nuit. "Rappèle toi chérie, ne reste jamais la nuit dans le parc". Elle n'était plus une enfant mais elle avait froid. Elle se frictionna les bras. Elle ferma la porte vitré fixant le parc où la nuit s'étendait. Les ombres grandissaient effrayante. Elle se tourna refusant d'avoir peur. Elle se changea sentant le tissus délicat sur sa peau. La soie de sa chemise de nuit...
Dans son lit elle se réveille en sursaut. Il n'y a personne, pas de monstre sous le lit, pas de fantôme, nulle sorcière derrière sa vitre. Elle se rendit compte qu'elle frissonnait. Elle se leva et s'avança vers sa porte fenêtre laissé ouverte. Le vent froid s'y engouffrait. Elle baissa la tête. Une ombre s'avançait, minuit sonnait. Elle ferma la vitre. Elle regarda le sol, nulle ombre. Minuit finissait de sonner. Elle se tourna pour ce recoucher. Elle vit une petite fille allongée dans le nuit. Elle posa sa main devant sa bouche pour s'empecher de crier. C'était elle enfant. Elle s'approcha. L'enfant frissonna. Minuit résonnait encore. Dehors l'orage battait à rompre les limites du bruit. L'enfant se lève et crie "Maman". Elle fixa la jeune fille avec ses grands yeux noirs. Elle s'avança vers la porte fenêtre.
"Non ne fais pas ça."
L'enfant ouvre la porte ne l'entendant pas. Elle s'enfonce dans le parc. La jeune femme la suit. Elle se rend compte qu'elle est couverte d'une sueur froide. Elle a le sentiment d'être suivit. Elle se retourne. La maison est en ruine brûlée. Elle hurle mais aucun son ne sort de sa bouche. Elle se retourne vers l'enfant qui est presque dans la forêt. Elle se met à courir pour la rejoindre. Elle s'approche. Elle sent quelque chose d'étrange. La fillette!
L'enfant est allongée sur le sol. Son sang est répendu au sol. Elle saisit le petit corps et le presse contre elle.
"Papa!" hurle-t-elle.
Elle est à nouveau dans la maison. Elle voit sa mère morte elle aussi. Elle a été égorgée. Elle n'a pas envie de se tourner. Elle sent une présence. Elle entend la voix de sa mère. Elle est lointaine. Elle dit quelque chose comme vas-t'en ne te retourne pas. Mais elle le fait. Avec horreur elle découvre son père qui a le couteau ensanglanté. Il regarde fixement le corps de sa femme.
"Non!! hurle-t-elle.
-Ma chérie, fait sa mère la prenant dans les bras, nous sommes...
-Mortes? Oh mon dieu! C'est pour cela... c'est pour cela que personne ne m'écoute, que tu m'as dit que papa était mort.
-Oui. Tu refusais ta mort. J'ai donc dû faire en sorte que tu te sentes bien même si c'était dans un mensonge.
-Oh maman!"
La jeune femme s'effondra en sanglot dans les bras de sa mère. Les deux silhouettes s'effacèrent comme une vision.
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